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Vous rêvez d’une résidence secondaire près des pentes ou sur le bord d’un lac? Quelle que soit l’idée que vous vous faites de ce petit coin de paradis, loin de la ville et de vos préoccupations professionnelles, vous devez bien vous préparer pour qu’une fois devant votre foyer ou les pieds dans l’eau, la réalité soit aussi belle que vous l’imaginiez.

Trouver votre nid douillet

Avec les années, vous vous êtes découvert des affinités pour une région particulière de notre belle province, comme les Laurentides, les Cantons-de-l’Est, Lanaudière ou Charlevoix. Vous y avez même déjà loué un chalet et, si ce n’est pas le cas, ce serait sans doute le meilleur moyen de vous assurer que vous faites le bon choix en décidant d’y acquérir une propriété. Si l’expérience est concluante, vous voilà prêt à fixer vos critères et à partir à la recherche de votre refuge.

Bien ficeler le financement

Au fil de l’exercice de votre profession, vous avez peut-être réussi à épargner suffisamment pour payer une partie ou même la totalité de la résidence secondaire convoitée. Si vous avez besoin d’un prêt hypothécaire, sachez que davantage de restrictions s’appliquent lors de l’achat d’une seconde maison. De plus, vous ne pouvez déduire les intérêts hypothécaires dans votre déclaration de revenus si votre nouvelle acquisition n’est utilisée qu’à des fins personnelles.

Louer votre chez-vous ou non

Vous préférez réserver votre chalet pour vous et les vôtres… et c’est très bien comme ça! Mais en le louant durant certaines périodes de l’année, vous pourriez régler une partie de l’hypothèque, des coûts d’entretien, des taxes municipales et de certains autres frais annuels. N’oubliez pas que les revenus de location de votre résidence secondaire sont imposables, mais que vous avez le droit de déduire, entre autres, les frais d’entretien et d’électricité encourus pendant les journées où des locataires profitent des lieux.

Tenir compte de la fiscalité

Si vous prenez bien soin de votre chalet, sa valeur s’appréciera probablement avec le temps. Bonne nouvelle, croyez-vous? Oui, si ce n’est que la différence entre la somme que vous avez payée pour la propriété incluant les améliorations importantes que vous avez apportées et son prix de vente constitue un gain en capital et qu’à ce titre, le profit empoché est imposable. Cependant, vous pourriez peut-être désigner votre maison de campagne comme votre résidence principale et éviter ainsi d’avoir à payer cet impôt supplémentaire. Une analyse plus approfondie effectuée par un professionnel pourra vous donner l’heure juste quant à cette option.

Planifier la succession

Selon que vous décidez de vendre ou de faire don de votre résidence secondaire à vos enfants, l’impôt que vous-même et ceux-ci devront payer varie considérablement. Vous pourriez par ailleurs choisir de léguer la propriété par testament, ou de céder une option d’achat à un ou plusieurs membres de votre famille, à moins que vous ne préfériez l’offrir à l’un d’eux en tant que sa part de l’héritage.

Ne pas oublier les assurances

Vous devez savoir que le coût pour assurer un chalet est généralement supérieur à celui d’une habitation principale. Les risques de vol sont en effet plus élevés, surtout si votre résidence secondaire est inhabitée durant de longues périodes ou difficile d’accès. Notez également que si vous louez votre propriété de temps à autre, vous devez le préciser à votre assureur.

Se faire conseiller par des experts
Pour plus de renseignements sur les stratégies financières, fiscales et successorales liées à l’acquisition d’une résidence secondaire, communiquez avec votre conseiller à la Financière. Appuyé par des fiscalistes et notaires, il deviendra un partenaire clé dans la réalisation de votre projet.

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